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SPOCK'S BEARD

OCTANE

 

Voici donc le second album des Spock’s Beard sans Neal Morse. Pour ceux qui ont un petit train de retard Spock’s Beard est tout simplement un des meilleurs groupes de rock progressif apparu ces 10 dernières années et était mené de main de maître par Neal Morse. Ce dernier ayant mis les voiles juste après la sortie de « Snow », le chef d’oeuvre du groupe, à la manière d’un Genesis c’est le batteur Nick Di Virgilio qui s’est collé au chant. Après un premier opus mi figue mi raisin (« Feel Euphoria ») les Spock’s Beard en sont donc à la sortie de cet album au moment le plus délicat de leur carrière : soit le groupe se plante et raccroche, soit il sort un bon album et prouve une bonne fois pour toute qu’il y a une vie après Neal Morse. Fin du suspens, il y a une vie après Neal Morse, ce « Octane » surpasse de la tête aux pieds son prédécesseur « Feel Euphoria » pour plusieurs raisons, premièrement Nick D'Virgilio a pris son envol vocalement parlant, et chante avec brio dans à peu près tous les registres avec sa propre personnalité. Deuxièmement le groupe évolue et propose quelque chose de nouveau, en effet la musique du groupe est devenue moins grandiloquente, plus concise et finalement beaucoup moins progressive. On évolue désormais dans une sorte de pop/rock progressive. Le morceau le plus long de l’album dure seulement 6’46 par exemple (She Is Everything).

L’album se compose en 2 parties, tout d’abord une suite intitulé « A Flash Before My Eyes » qui se décompose en 7 plages qui sont bizarrement toutes indépendantes (à l’exception des parties 1 et 7 qui ont un thème en commun) au niveau de la musique, mais qui ont un fil conducteur au niveau des paroles. De l’autre coté nous avons 5 titres totalement indépendant qui finissent l’album.

Intéressons nous à ce « A Flash Before My Eyes », tout commence par The Ballet Of Impact qui débute l’album avec classe et qui donne le ton tout de suite : cet album est très orienté autour du jeu de basse de Dave Meros. Dans cette suite nous avons droit à 2 jolies balades sirupeuses I Wouldn’t Let It Go et She Is Everything et grosse nouveauté chez Spock’s Beard, un morceau particulièrement heavy( Surfing Down The Avalanche). Toutes les chansons de cette suite sont réussies mais nous sommes obligés de reprocher cette absence de fil conducteur musical, ce qui rend l’effet de cohésion assez inexistant.

Ensuite une fois que le morceau OF The Beauty Of It All se termine nous avons droit à un instrumental un peu bancal (NWC) sur lequel Ryo Okumoto s’amuse à expérimenter des sons de claviers vraiment étrange alors que jusque là dans l’album ceux ci étaient très conventionnels allant du mellotron au piano. Le morceau power pop There Was A Time est une véritable réussite et toute la fin de l’album est des plus sympathique, malgré une petite baisse de régime sur l’enjouée As Long As We Ride qui cloture l'album .

En bref un très bon album des Spock’s Beard qui prouve qu’il ont su évoluer en proposant toujours quelque chose de qualité et sans les quelques défauts qu’il comporte nous serions certainement devant un grand classique. A noter que sur la version qui se toruvera dans le commerce il y aura un second CD en bonus qui comportera une demi heure de musique supplementaire.

NOTE : 16 / 20

Line-Up :
Nick D'Virgilio - Chant,Batterie,Guitare
Alan Morse - Guitare
Dave Meros - Basse
Ryo Okomoto - Claviers
Tracklisting :
01-The Ballet Of Impact
02-I Wouldn't Let It Go
03-Surfing Down The Avalanche
04-She Is Everything
05-Climbing Up That Hill
06-Letting Go
07-Of The Beaty Of It All
08-NWC
09-There Was A Time
10-The Planet's Hum
11-Watching The Tide
12-As Long As We Ride