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DEVILDRIVER

THE AGONY SCENE

21 Décembre 2005

Paris - Boule Noire

Cela faisait très longtemps que l’ami Dez Fafara n’était pas venu en France. 6 ans très exactement, depuis le concert de Coal Chamber au Zénith en 1999 en première partie de Type O Negative et Machine Head. Depuis Coal Chamber a splitté et Dez a formé un groupe nettement plus thrash en la personne de Devildriver. 2 tournées européennes à l’actif du groupe, une en première partie d’In Flames, l’autre en première partie de Lamb Of God en cette fin d’année 2005 et à chaque fois même constat, pas de venue en France. Le groupe a donc rajouté 2 dates en têtes d’affiche, s’enchaînant à la fin de ce périple, et qui nous emmène donc à cette première date parisienne de Devildriver dans cette salle toujours aussi peu sympathique qu’est la Boule Noire. Nous passerons vite sur la prestation ennuyeuse de The Agony Scene, énième groupe de metalcore doté d’un chant insupportable et bien que pratiquant une musique carré et assez professionnelle, le groupe lasse très vite par un manque de personnalité certain dans sa musique.
Passons donc à Devildriver qui rentre en scène dans une Boule Noire pleine à craquer en entamant son set par les 2 bombes introductives de chacun de ses albums à savoir End Of The Line et Nothing Wrong’s. A l’image de ce début de set, le groupe puisera de façon totalement égale dans chacun de ses 2 albums. Le son comme bien souvent dans la Boule Noire laisse fort à désirer, mais ça c’est une habitude. Réjouissant de constater que Dez assure désormais très bien ses vocalises en live, certainement plus concentré et moins défoncé, le petit leader de la formation aura assuré tout au long du concert une prestation éclipsant avec facilité celles en demi teinte qu’il avait donné ave Coal Chamber à Paris. Le groupe qui accompagne Dez est lui aussi en très grande forme, avec un Jon Miller très charismatique à la basse, des guitaristes impeccables et qui haranguent bien la foule.
Et que dire du batteur John Boecklin, véritable poumon de la formation de Santa Barbara, qui insufflera tout au long du show une énergie énorme aux compositions du groupe, par sa technique et son groove. Il n’y a rien à dire Devildriver est une grosse machine live, pleine de charisme, de technique et d’efficacité. On retiendra dans les autres bons moments de la prestation, l’enchaînement des 2 singles I Could Care Less et Hold Back The Day, ainsi qu’un Driving Down The Darkness enchaîné à Meet The Wretched en fin de prestation. Lorsque le groupe quitte la scène, il est très tôt, et l’on remarque que le concert n’a que duré 50 minutes. Le groupe revient pour un rappel non prévu à l’origine où il jouera un furieux I Dreamed I Died avant de souhaiter un joyeux noël à tout le monde et de rentrer chez lui aux Etats-Unis pour un break avant de se préparer pour une nouvelle tournée. Bonne confirmation live donc pour Devildriver que l’on espère voir prochainement dans de meilleures conditions et peut être sur les festivals d’été.

Setlist Devildriver :
01-End Of The Line
02-Nothing's Wrong
03-The Mountain
04-Grinfucked
05-I COuld Care Less
06-Hold Back The Day
07-Sin & Sacrifice
08-Swinging The Dead
09-Ripped Apart
10-Driving Down The Darkness
11-Meet The Wretched
Encore :
12-I Dreamed I Died