Passons maintenant à Killing Joke qui nous revient en promotion de son nouvel album « Hosannas From The Basement Of Hell ». Cette tournée s’effectue sans le bassiste Paul Raven qui se voit donc remplacé par une sorte de réplique (même son, même attitude scénique) dont on ne connaîtra jamais l’identité, Jaz Coleman n’ayant à aucun moment du concert touché un mot de ce changement au public. La setlist que le groupe interprétera ce soir sera très similaire à celle jouée en octobre dernier, en faisant la part belle au tout premier album du groupe et en interprétant que 3 extraits de son nouvel album. Ce manque de changement vient sans doute du fait que le remplacent en question n’a disposé que de 2 jours pour répéter avec le groupe. Mais qu’importe, sans Paul Raven et avec une setlist très prévisible, la blague qui tue a tout de même délivré une nouvelle fois un concert magique et envoûtant. |
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Le génial et dérangeant Frenzy ainsi que le puissant Whiteout feront partis des moments forts de la prestation. Lors du rappel le groupe nous fera le plaisir de jouer un titre jamais interprété en France avec Unspeakable tiré de l’album « What’s This For ? ». Jaz Coleman déclarera la France comme paradis avec son fromage, son vin et son pain, en français dans le texte juste avant de lancer le jouissif Pandemonium pour clôturer la messe et à la fin duquel le chanteur se prosternera devant son jeune batteur Ben Calvert. Alors oui ce concert n’apporte sans doute pas grand-chose par rapport à celui donné en octobre dernier, le groupe n’a sans doute pas puisé assez de nouveaux titres mais il en reste que Killing Joke en live demeure une expérience suffisamment intense, unique et dépaysante pour toujours prendre beaucoup de plaisir. A revoir sans doute en fin d’année. |
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