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DAGOBA

Entretien avec Shawter(chant)

Veritable phenomene français , Dagoba commence vraiment à devenir un gros poids lourd de la scène metal hexagonale , le groupe commence même à ouvrir à l'etranger pour ses idoles tels que Machine Head ou Fear Factory.

Bonjour, tout d’abord Dagoba vient de faire la première partie de MachineHead dans la salle de l’ancienne Belgique à Bruxelles , comment cela s’est passé ?

Très très bien. On était très content de notre prestation, on a bien contenu notre pression qui s’est transformée en énergie sur scène. Les gars de Machine Head ont apprécié notre concert, certains d’entre eux sont même allés le voir depuis la console de mix. Le reste du groupe était sur le côté de la scène tout le long. Le public belge est complètement barge aussi, il y a un début d’idylle entre eux et nous, c’est toujours émouvant . Puis en backstage, c’était incroyable : on a déliré à mort avec ce groupe qui nous avait abassourdi avec Burn My Eyes !! Un très bon moment.

La salle en elle-même est magnifique. Un truc du genre vieille configuration (balcons, mezzanine, parterre en parquet…) mais avec du matos moderne. Epoustouflant !

Quels sont pour le moment les chiffres de votre album ?

Je sais qu’on a fait un bon chiffre, surtout pour un groupe de metal français chantant en anglais et sans rappeur. Après, te donner un chiffre approximatif, ça m’intéresse pas trop. Il y a tellement de données dans ce business là que les déclarations sont souvent erronées de la part des groupes. Et puis maintenant qu’on est distribué ailleurs qu’en France, ça devient dur à suivre.

Est-il distribué à l’étranger ?

Oui. En Suisse, Scandinavie et pays balkans et je crois en Belgique.

Lors du concert de Kill 2 This à Paris, il semblerai que vous ayez voler lavedette à tout le monde ce soir la, car pendant le set de S-Core le public acommencé à partir, puis pour K2T il n’y avait pratiquement plus personne, àquand une date en tête d’affiche dans la capitale ?

Tout d'abord, merci au public parisien qui - c'est vrai - nous a très bien soutenus à la Loco. On a d’ailleurs fini cette tournée en tête d'affiche. Ce sont des choses qui arrivent parfois. On n’est pas si vieux que ça, alors j'ai pas encore toute l'expérience pour m'étendre sur le sujet. Mais, en tout cas, c'était une belle tournée avec un groupe dont on est fans.

Je ne sais pas quand nous jouerons en tête d'affiche à Paris. Ca nous plairait, car c'est toujours quelque chose, quoiqu'on en dise. Peut-être dans quelque temps.

Avez-vous déjà commencé à composer pour le prochain album ?

En fait, on s'est jamais arrêter de composer. C'est un travail quotidien d'écrire des riffs. On a aujourd'hui une petite dizaine de titres qui nous correspondent.

Quelle en sera la direction musicale ?

On continue à faire du Dagoba. On a creusé certains points qu'on n’avait pas pu aborder sur le premier album : des trucs plus sombres, plus incisifs. Et on tient un bon concept pour les séquences électroniques. On garde l'optique de faire des morceaux avant tout efficaces en live, qui nous donneront envie de tout donner pour les défendre. A ce jour, on n’a qu’une base instrumentale, puisque les voix et les séquences ne sont pas encore posées mais déjà, on sait que ça sonne encore plus proche de ce qu’on attend de Dagoba. Nous sommes très contents.

D’une manière générale, on a pas envie ni de s’addoucir, ni de donner dans le plus extrême possible. On cherche juste à paufiner notre musique.

Quel serait le producteur de vos rêves ?

Nous mêmes. On rêverait d'avoir assez de matos pour tout faire nous mêmes, mais en bonus il nous faudrait le savoir-faire de maîtres en la matière, ce qui n'est pas à la portée de tout le monde. Donc pour être plus terre à terre, nous apprécions beaucoup le travail d' Andy Sneap, Terry Date, Colin Richardson, Dave Chang, François Boutaut, Andy Wallace...

Aujourd’hui avec l’informatique, on peut faire beaucoup de choses, mais il y a des astuces qui ne peuvent être découvertes qu’avec l’âge. Mais je reste convaincu que la manière d’interpréter les titres influence beaucoup le rendu final. Le premier producteur de son doit être le groupe en lui-même je pense.

Quels sont les titres qui marchent le mieux en live ?

Tous ont leur charme. Au vu des réactions du public ,on nous réclame autant "The White Guy..." qu' "Another Day"... Je pense que le public réagit aussi à l'intention que tu mets sur scène pour interpréter le morceau. Et nous, comme on se régale sur tous, ça doit suffisamment se voir pour provoquer des réactions dans la fosse tout au long du concert ;) Tu peux faire le morceau le plus speed du monde, ou le plus violent, ou le plus technique, mais si t'es planté comme un pion sur scène car t'es concentré sur ton manche de guitare ou en train de compter les mesures composées, ça fonctionnera moins bien en live qu'en studio. Au départ, on fait la musique qui nous plait, donc la reproduire sur scène ça nous pousse et provoque en nous un immense plaisir. Si un jour on a l'air de se faire chier sur scène, on se posera beaucoup de questions.

Puis il y a aussi le public qui nous transmet une partie de sa puissance, et ainsi nous mettons plus d'énergie à jouer, c'est un cercle infernal, un échange. Donc les morceaux qui marchent le mieux en live varient d'un soir sur l'autre.

Quels sont vos rapports avec EMI , qui est une maison de disque qui purgeson catalogue en ce moment ?

C'est notre label (Enternote) qui a son catalogue distribué par EMI. Nous, on n’a jamais rencontré personne.

Quels sont les projets immédiats du groupe ?

Faire des dates à l'étranger (entre autres avec Fear Factory), des festivals, et composer notre nouvel album.

Carpe Diem.

 

Merci à Shawter