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OCEANSIZE

Entretien avec Steve Hodson (basse, claviers) et Gambler (guitare, claviers)

12 Novembre 2007 - La Maroquinerie - Paris

 

Fort de la sortie d'un excellent troisième album intitulé "Frames", Oceansize étaient sur les routes européennes pendant 6 semaines cet automne. Lors de l'avant dernière date de la tournée à Paris, c'est comme d'habitude un groupe fatigué que l'on trouve en face de soi l'après midi. Toujours aussi peu professionnels en interview, ce sont les très peu locaces Gambler et Steve Hodson qui se collent à l'exercice.

Salut les gars. Cette première tournée en promotion de « Frames » touche à sa fin demain. Comment était ce ?

Gambler : C’était plutôt bien. Les gens ont l’air de connaître les nouveaux titres. Il y a certains endroits où il y a eu plus de monde que d’habitude. C’est toujours assez cool en Europe. Les concerts en hollande ont été vraiment bons. Il y a eu celui d’Utrecht il y a quelques jours et celui de Groningen en début de tournée.

Vous avez signé avec Superball pour sortir votre troisième album. C’est un nouveau label n’est ce pas ?

Gambler : Ouais le label a été crée avec notre signature. Nous ne sommes pas allé les chercher. Il s’agit en fait d’une filiale d’Inside Out. Ils ont crée le label pour sortir notre album car ils savaient que nous ne serions pas potes avec tous leurs groupes de prog (rires).

Quel est le sens de ce titre « Frames » ?

Steve : J’ai bien peur que tu t’adresses aux mauvaises personnes (rires).

Gambler : Je n’en sais rien. Je pense que c’est un titre ouvert à l’interprétation. Tu peux en faire celle que tu veux.

Steve : C’est Mike qui s’est pointé avec ce titre. Je crois que ça a quelque chose à voir avec le fait de vieillir. Ne plus être le centre d’attention. Enfin je ne sais pas vraiment.

Robin Finck a réalisé l’artwork de l’album. Comment cela est il arrivé ?

Gambler : En fait nous avons vu les dessins qu’il a faits sur son site. Ils sont plutôt cools. C’était un de mes héros du temps où il jouait dans Nine Inch Nails. Nous lui avons demandé la permission d’utiliser quelques dessins et il a été ok.

Steve : On a choisi ceux que l’on préférait mais rien n’a été fait spécialement pour l’album.

Gambler : Nous ne l’avons pas rencontré. Tout s’est passé par communication électronique (rires).

« Frames » voit le retour de Chris Sheldon en tant que producteur. Une raison particulière ?

Gambler : Il est revenu en nous suppliant.

Steve : (rires)

Gambler : Je suis sérieux ! Il voulait vraiment revenir avec nous. On a accepté pour qu’il arrête de pleurnicher et de gémir.

« Frames » est un album beaucoup plus instrumental et complexe que son prédécesseur « Everyone Into Position » qui était plus orienté sur les mélodies vocales. Est-ce une évolution voulue ?

Steve : Notre seule règle a été de ne pas écrire de single pour cet album.

Gambler : Je ne sais pas vraiment. Il n’y a pas eu de plan établi pour cet album.

Cet album est sans aucun doute le plus sombre que vous ayez fait à ce jour. Avez-vous traversé certaines difficultés pendant sa genèse ?

Gambler : Non pas personnellement. C’est vrai que cet album est un peu plus sombre que les précédents. Ca aurait du être le deuxième en fait. C’est toujours le second volet qui est sombre. Le dernier épisode doit être joyeux en principe. On est baisé maintenant (rires). On va être obligé d’écrire un album joyeux la prochaine fois.

Craigniez-vous de bosser sans Jon Ellis qui faisait parti du groupe depuis le début ?

Gambler : Seulement pendant la période où nous n’avions plus de bassiste. Mais dès que Steve a rejoint le groupe, le moral est revenu. Nous étions excités à l’idée de travailler avec quelqu’un avec des idées fraiches pour le groupe. C’est à ce moment que nous sommes revenus sur les rails.

Steve, quel a été ton apport sur les nouveaux titres ?

Steve : Un peu de sex appeal ! Non sérieusement je ne sais pas vraiment. C’est plus aux autres de le dire.

Gambler : Tu peux entendre l’influence des Ramones sur le nouvel album. Steve en est responsable. Il n’y avait aucune influence des Ramones sur les albums précédents (rires).

Ce nouvel album sonne de façon très confiante…

Gambler : C’est le cas. Il s’agit sur cet album d’un groupe qui a totalement confiance dans la musique qu’il est en train de créer. C’est un album fait avec plein d’assurance.

Il y a beaucoup de claviers et d’orchestrations diverses dans cet album. Qui s’en est chargé ?

Steve : (Montrant Gambler du doigt) C’est lui !

Gambler : J’ai juste eu envie d’essayer de nouvelles choses et de m’asseoir un peu (rires).

Et en live comment faites-vous ?

Gambler : Je vais également m’asseoir (rires).

Steve : Il lâche la guitare pour aller de temps en temps au clavier.

Sur « Frames » on a vraiment l’impression que le groupe développe chaque idée jusqu’à son extrême limite. Est-ce la façon de faire du groupe lorsqu’il compose ?

Steve : Ouais, on apporte des idées et on les joue à l’infini.

Gambler : On impose nos idées. Tu as quelque chose et tu le joues jusqu’à ce que tu arrives à convaincre les autres (rires).

En fait vous composez en faisant des jam ?

Gambler : En quelque sorte. On compose en groupe mais il ne s’agit pas d’un truc de hippie à perruques (rires).

Vous avez écrit 2 titres au cours de l’été 2006. Les versions démo sont disponibles sur votre page myspace mais n’ont pas été utilisés. Des projets futurs pour ces morceaux ?

Gambler : Peut être. On délibère encore à ce sujet.

Steve : Personnellement je ne pense pas qu’il fasse en faire quelque chose.

Gambler : Nous savions très bien qu’on ne les utiliserait pas pour « Frames ».

Steve : On les a écrits dans la précipitation.

Gambler : En fait on les a écrits pour Roadrunner qui nous avait fait une proposition à l’époque et qui voulait entendre des nouveaux titres. On a donc écrit rapidement ces 2 chansons.

Un DVD en projet ?

Steve : On bosse sur quelque chose actuellement mais il ne s’agit pas vraiment d’un DVD live. On a pas mal de bandes.

Gambler : Et on enregistre tous nos concerts. On devrait en faire quelque chose dans le futur.

Steve quoi de neuf du côté de Kong, ton side project avec Mark Heron ?

Steve : Nous avons fini l’album. Nous essayons maintenant de signer avec un label et ça nous prend plus de temps que prévu.

Merci à Roger de Replica Records ainsi qu'à Oyvind le tour manageur d'Oceansize.